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JEFAISJEVEUX

JEFAISJEVEUX
  • Mon cadre créatif que je remplis par la retranscription de mes pensées, par mes clichés car le monde est photogénique, mes chansons aussi, compositions ou reprises adaptées. J'ai mis le E dans l'eau, qu'on me laisse tranquille ! Lo
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4 février 2009

Allumeth

Je sais pas ce qui me prend mais j'aurais bien tout balayé de la main et fait s'envoler toutes les lettres, un truc comme quand on craque, mais je t'explique une chose : les cheveux à la verticale j'ai cru comprendre l'épreuve, ou bien non je l'ai belle et bien comprise alors si l'on aime mes écarts et mes changements de ton j'en ferai une longue musique bleutée que tu le veuilles ou non, avant je savais pas ce que ça voulait dire s'accrocher : voilà chose faite. La fierté n'en est que plus grande, allez regarde devant c'est le bout bientôt.
Ca veut pas rien dire mais peut-être avait-il raison lui quand il disait que je veux en montrer mais pas trop quand même. Toutes ces troisièmes personnes du singulier en désignent beaucoup, et je crois dire vrai peut-être trop souvent, oui c'est vrai, mais cela s'appelle l'auto-persuasion. Je passe d'une chose à l'autre comme ça c'est que je ne veux pas suivre de règle mais à partir de maintenant il le faudra.
Et je laisserai plus ces choses de côté.

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3 janvier 2009

Un peu d'irréel

kaleidoscope

C'est le matin qui rampe à ma porte mais je ne lui ouvre pas. C'est la loi du plus fort qui s'est estompée avec les années pour revenir plus puissante encore. C'est l'envie des images claires de mon univers qui grimpe après mes murs, elle m'a devancée, je dois apprendre à voler. Ce sont leurs notes qui me tuent, dans un train une rue ou un visage. C'est pas mes mots qui me font peur ce sont les leurs. C'est pas la route qui me fatigue c'est le temps qu'on y passe. C'est pas le temps perdu qui me fera du tord, sauf quand j'écoute "Time" des Pink Floyd, là je me vois repenser à cette maison comme un souvenir et je n'arrive pas à discerner la réussite de l'échec. "Ça me fout en boule que tu dises une chose pareille." Je suis beaucoup mieux avec les cheveux bleus. Mais le ciel ne m'a pas donné la blondeur, pas comme mes frangins à têtes d'or. Une danseuse ventousée à la table bleue, un ciel sans trouble dont il faut profiter, bienvenue sur mon répondeur, bienvenue dans le neuf.
Bienvenue dans le neuf. Dans la fin mais le début. Cette année où j'entrerai dans la vingtaine. Où le germe doit prendre, où les heures devront être comptées. Où le désordre ne sera plus de vigueur, j'arrête l'étau. Où la mollusque attitude ne pourra être de vigueur, j'arrête la télé. Ce ne sont que des semblants de nouveau, ou peut-être en est-ce bien un, j'arrive pas à savoir si c'est moi ou le temps qui le dit. L'action ou le destin. Le libre ou le soumis. Dieu, y'a quelqu'un ? J'ai donné un sens aux chiffres peut-être pour forcer le destin en me forçant moi-même et nous verrons bien si le bon court de l'année a un rapport avec la qualité de la soirée qu'on passe pour y basculer. Si c'est le cas c'est bien parti.

29 décembre 2008

OK

ciel

filletexture

Mise en place du processus.
On y arrivera.

22 décembre 2008

ou le brouillard

La chat est aux aguets. La souris va se faire bouffer. Ondulations de corps sur le carrelage. Rayons de lumière noire. Herbe verte et dialogues à la télé. Je me rappelle j'ai chanté "the lunatic is on the grass" à cet inconnu dérangé devant la gare de bordeaux. Et après c'était moi la lunatique entre des carrés d'herbe sous un ciel menaçant.
Je sais pas, je sais pas.
Je sais plus poser mes doigts sur les touches. Je sais qu'on pense que c'est la facilité. C'est la gravité trop attirante. Je sais pas m'étirer du poids. Je sais plus penser à autre chose.
Je ne sais pas leur dire.
Ils ne savent plus m'entendre.
C'est la facilité, je ne savais pas leur montrer en riant. C'est le déclin de saison. Hier c'est vrai on a basculé dans l'hiver devant un feu de cheminée, et ça aurait sans doute été plus fun si je m'en étais rendu compte. Mais dans un lit blanc je suis jaune et rose et je regarde des dessins d'animaux morts, ça me dégoute mais peut-être que ça s'arrêtera à la page suivante ?
Peut-être que ça s'arrêtera demain. Le soleil retrouvé n'y a pas changé grand chose. C'est le grand vide qui s'incorpore, encore. Tout ça à cause de l'attrait de la gravité. Je n'ai plus mal au dos. Mais jai du mal à marcher.
Pas d'euphorie. Mais des courants d'eau.

20 décembre 2008

Valser

C'est étrange. Je suis de retour dans la maison, et le soleil brille aujourd'hui. Retour à ma place, dans ma chambre vidée de l'essentiel, le chat a un trou dans la tête, il a décapité deux rats pour se venger ce matin, les souris faisaient un boucan pas possible dans mon plafond cette nuit et elles ont tout bouffé dans mon armoire. De la sciure sur les jeans. Quand on rentre et que ça faisait longtemps, on peut sentir l'odeur que l'on porte. Qu'il y a dans la maison familiale. Et rien n'a changé, mais moi ça me fout un peu le blues. Je me souviens l'ennui de l'ennui, et je pense à des choses comme quand j'allais dans la cuisine à 3h du matin, les pensées en vrac, et l'ivresse aux joues, à des choses comme ce jeu que je pourrai pas lui montrer, et ça m'angoisse un peu, mais je ne m'attarde pas sur ça, just because the sky turned from grey into blue.
Je viderai mon appareil photo des choses passées et le remplirai ce soir, ce soir j'aurai ce dont je n'ai eu que trop besoin durant ces deux mois passés là-haut. L'euphorie. Une nuit c'est trop court.
Traverser la France hier c'était éprouvant. Je déteste être coincée entre une fenêtre et un type qui dort. J'ai besoin de bouger dans un train. Mais c'était l'inconnu devant moi qui se dégourdissait les jambes, en n'oubliant pas de me filer des coups de pieds incessants. Sans pardon ni regard. Et l'odeur des heures enfermées qui monte. Le temps qui n'avance pas, et le retard accumulé par le train. Je me demande si je finirai par m'y faire sans devenir une boule de stresse à la fin, mais bon, ça fini par passer.
J'aime me faire toute une montagne des choses que je dois faire, parce que ça les rend pas si terribles que ça au final. Mais ça implique la sur-estimation de certaines choses. Tant pis, ici, il fait beau. On ne m'avait pas menti. J'ai envie de danser.

pului

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8 décembre 2008

Le Plan

Il me faut un plan. Ouais comme elle le fait la nana dans Smiley Face. Mais pas un plan de survie. Pas un qu'on fait complètement stone, de toute façon j'ai rien à fumer. Un truc genre où facebouc est banni à jamais. Un truc de ouf où j'irais découvrir le monde sauvage des bords de Loire et où j'acheterais à l'avance mon billet de train pour le payer moins cher, où je répondrais à la lettre d'amour de la caf, et où j'irais prendre des cours de piano. Un plan de détachement qui me ferait mettre une croix en face de chaque jour durant minimum une semaine. Le nouvelle ère commence. Deux-mille huit année chérie tu t'en vas et t'embarques le numero fétiche qui m'aura porté bonheur sans que je n'ai à trop forcer le destin. Maintenant y'en a marre de s'hypnotiser soi-même et de faire comme on faisait quand on savait pas, tuer le temps juste pour le tuer, c'est quoi ce délire, pourquoi je fais ça ? C'est glauque de s'allonger langoureusement sur une échelle, c'est glauque d'être trop soi-même en culotte, c'est glauque d'ouvrir les yeux quand la porte claque, elle est glauque c'te dernière chanson que j'ai faite, il lui faut une putain de musique une PUTAIN de musique que j'arriverai à trouver sans fumer toute la journée et sans minauder, comme on crache un noyau comme on vomi dans une fourmilière comme on expulse un môme, et pas comme on brode une nape. Ce sera simple et j'essairai pas d'appeler JS car je peux être seule sans m'ennivrer pour oublier qu'il n'y aura que moi. Ou alors essayer un peu, en allant à la gare et en passant par le bureau de tabac, un ou deux numero, comme ça, pour voir. Me faut un bonnet et des gants et j'suis opé pour l'hiver. A bientôt pour un nouveau compte rendu de mon quotidien que je n'arrive toujours pas à rendre productif comme il le faudrait.

23 novembre 2008

and the worms ate into his brain

J'ai recommencé mes gamineries, à savoir jouer toute la journée à un mmorpg, ne pas sortir du week end, rester seule dans une seule pièce, dormir jusqu'au milieu de l'aprés-midi, foutre un bordel pas possible autour de moi, ne pas m'occuper des choses urgentes et importantes. Mais dieu c'était jouissif. Ça faisait longtemps, laissez-moi tranquille, j'en avais besoin. C'est pas de ma faute, t'as vu le temps qu'il fait dehors ?
J'adore regarder Questions pour un Champion. Julien est un vrai sketch. La tronche des candidats aussi. Quand le type a le choix entre des sujets comme "La chenille" et "Les grottes préhistoriques" on se dit qu'il va forcément se planter mais soudain il nous étale une culture en matière de fresques primitives impressionnante. Moi je ne donnais les bonnes réponses qu'aux questions où les candidats butaient, comme "une rosace" ou encore "effervescence", et je me suis surprise à rire à gorge déployée toute seule devant mon écran. C'est glauque ce que je conte ? Si vous voyiez mes alentours. Comme un lendemain de soirée arrosée, sauf que ce n'est que deux ou trois lendemains additionnés, les traces de ma solitude assumée autour sont des miettes sur la table, des cendres par terre, des cahiers des livres des papiers posés n'importe où, un mal de tronche, de la pluie sur le balcon. Je sors pour acheter des pains au chocolat à 15h et en me confrontant à la pluie lourde, au froid piquant et au vent assassin je me dis que j'ai eu raison. La météo m'avait prévenue. Le ciel est contre ma motivation et mon activité. Alors moi j'écoute ce que la nature me dit. Elle me dit : oui tu seras beaucoup mieux dans cette lande virtuelle où tu incarnes un sorcier style manga. Ces soirs derniers j'ai fais des rêves tous plus dingues les uns que les autres, mais celui de cette nuit était le plus jouissif. J'étais dans un film, dans un jeu, dans un décors enchanteur, magnifique, je me cognais contre des globules et c'était tellement beau. Si je m'y connaissais en graphisme ou encore si je savais peindre et dessiner je tenterais de le recréer, je m'en rappelle comme c'était hier. C'était il y a deux heures et je me roulais dans de l'herbe bleue, si je pouvais ne vivre qu'au travers de mes songes je n'hésiterais pas une seconde et quitterai à jamais la réalité. Comme un dragon dans l'étang de l'esplanade. Comme la détresse dans mes couloirs après que deux personnes de confiance aient détruite m'ont appartement. L'ennui ne m'a pas tuée j'y étais habituée et j'y ai écris des vers. Mais ils ne collent pas à la mélodie, même si le nombre de pied est respecté, cette mélodie est moche en française, trop plaintive, trop criarde. Faut que je change de façon de faire, que j'explore de nouveaux horizons, que je travaille merde, mais là j'sais pas, je dis pour me justifier que je suis dans une période creuse. Fallait pas que je m'ecoeure de cette pièce où je vais vivre un an (ou plus ?), mais au diable je suis bien quand je suis seule.

Les vers

J'ai goûté vos délices, les faussetés qui vous asservissent, vous qui faites un dans la foule, cachez-vous, le temps s'enroule et nous enrole tous. Oui j'ai goûté vos délices, vos joies faciles, émois factices, vous étiez beaux mais qu'étiez-vous seuls ?
Trier le linge. Se réveiller. Laver son corps. Décorer son reflet.
Je tire comme une malade
Sur ma cigarette
Mes heures s'entretuent
Et j'ai bu trop de lait
Et j'ai vu trop de fois
Ces pubs à la télé.
Les minutes me tiquent et me claquent, le monde est bien trop froid, je le sens sur la fenêtre opaque, je le sens sur ses parois.

Lo

11 novembre 2008

On est dans la mauvaise bande, mec.


[Tori Amos cover]

THE WRONG BAND
I think it's perfectly clear
We're in the wrong band
Ginger is always sincere
Just not to one man
She called me up and she said
You know that I'm drowning
It's the dog trainer again
He says that he thinks that she needs more hands

I think it's perfectly clear
We're in the wrong band
Senator, let's be sincere
As much as you can
He called her up and said
The new prosecutor soon will be wanting a word
So she's got a soft spot for heels and spurs
And there's something believin' in her voice again
Said there's something believin'
Instead of just leavin'
And she gets her cigars from the sweet fat man

I think it's prefectly clear
We're in the wrong band
Heidi says she'll be sincere
As much as she can
I called her up and I said
You know that I'm drowning
Put on your raincoat again
'Cause even the sun's got a price on it
And there's something believin' in her voice again
Said there's something believin'
Instead of just leavin'

She said it's time I open my eyes
Don't be afrain to open your eyes
Maybe she's right

wrongband_main

10 novembre 2008

Deux mots

Si je dois être le point final
D'une aventure crépusculaire
Qui m'emmenait au point central :
Un bassin d'eau plein de lumière
Je voudrais bien y dire deux mots.
Ça commençait par une lande
Des rythmes sourds dans les tympans
Que la nature vienne et s'étende
Sous mes yeux lourd et dans l'air lent
Je voudrais bien lui dire deux mots.
Puis dans des tubes et sur les murs
Par mes mains surgissaient des sons
Que j'accordais à la mesure
D'un pas guidé de vibrations
Et j'allais bien y dire deux mots,
C'est la folie qui m'incorpore.
Et les regards sont tous troublants
J'suis comme punie d'être au dehors
Mais moi j'ai jamais fait semblant
Et j'm'en balance de tous ces mots !
Je devais être un point final
A la longue phrase de mes pensées
Mais j'ai perdu les choses banales
Qu'on se dit avant de céder
C'est sans doute ça qui m'obnubile
De devoir imploser pour être
Quand les moments sont volatiles
Et que la nuit est trop subtile
Pour m'avaler par sa fenêtre.

Mes yeux dans les fentes croisées
Suivent le chemin labyrinthique
Entre les briques d'un muret
Et la nuit devient extatique.

Botanique7   Botanique1

Botanique8   Botanique2

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Botanique3

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La lande en question

1 novembre 2008

A novembre

Je ne m'arrête pas, je cours. J'oublie un temps et ferme les yeux sur nous en caressant un chat. Je patiente une journée pour la fameuse soirée, je reste éveillée peut-être 48 heures, moins quand-même je crois. Car dans la chambre au noir parfait je dors, je rêve, tel un chat, comme les chats dont on a croisé les regards, de partout, moi c'était les ombres furtives sous la table, lui c'était dans de l'herbe sur un portable. Elle c'était dans les boutons d'une chemise. De partout, le seul vrai chat qu'il y avait dans l'histoire dormait entre Steven et Helena, dans le canapé de la pisse, dans ce décors d'émission pour enfants. Pause clope à la fenêtre. On s'arrêtera pas là.
Novembre j'ajoute un mois à la liste, et je la fait courte, voila.

chat

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