heures découlent

16:30 y'a des sons étranges qui se baladent dans le couloir de la maison, accompagnés de lumières aux couleurs changeantes, et puis sortant de ma chambre peu lumineuse, une guitare que l'on ré apprivoise, avec quelques chiffres écrits sur quelques lignes, on y arrivera on se dit, mais on a mal au dos.
Un collier de fleurs violettes autour du cou, ce sera ton autel.
Laisse moi blême au fond de ma cale, que j'efface les mystère rodant dangereusement dans ma tête, que l'on revienne à des jours couleur ternie, lundi 15 on basculera de l'autre côté mais on ne tolèrera d'aucune façon aucune nouvelle. Des notes aux touches fleuries pour oublier qu'on stagne encore trop, pour se cacher cette envie grandissante, de monter monter monter pour changer pour exploser tu sais. Non tu sais pas encore. Sache. Une croix à côté d'un nom. Le destin aura répondu à la question contenue dedans, comme toujours la vie me donne ce à quoi je ne m'attends pas, c'est mieux comme ça, c'est tellement mieux comme ça. Le vent qui me fouette je m'en fous.
17:41 je vais boire un autre café, avaler les mots que je pourrai pas cracher, mais avancerai ma résolution pour débloquer en moi la porte qui s'est fermée lorsque l'on a accepté de consacrer ses jours et ses nuits à l'apologie d'un corps et d'une âme qui à présent nous renvoi nos propres colère et notre propre incapacité, et puis cet autre côté du monde qui me nargue, qui m'arrache à mes soupirs, et ne m'endormirai plus avec les mêmes pensées désormais, j'ai encore besoin de dire pardon, pardon pitié, mais je te le sortirai sur la table ce morceau de vérité sanglant qui ne voudra pas dire 'je m'en vais' mais 'j'ai plus mal qu'à n'importe quel autre moment passé'. Et 'je suis seule face au monde'. C'est ainsi qu'on pond une longue phrase certainement insensée pour les yeux qui la parcourent, mais quand je la relirai et que le temps ce sera apaisé, je saurai par quelles routes sinueuses les murmures dans mon crâne avaient bien pu passer. Et c'est mon but premier. Peut-être parvenir à t'écrire une longue et belle oeuvre tu sais, peut-être que par ma voix ce que m'a dit la tienne entrera en ta connaissance alors, tu sauras, tout ce que tu n'as pas su de moi tu sauras, les transmissions de pensées il y en a eu tellement, tellement étrange que je ne pourrai jamais les dires à personne. Et cette certitude ancrée en moi. Tu sais ce qu'étaient les échos ? Ils vont à nouveau me poser problème. La vérité est la seule bouée de sauvetage. A ce soir.
21:39 NOURRIS-MOI !
21:45 cette nuit j'ai gagné contre mon chat. Je ne me suis pas levé pour lui ouvrir, j'ai oublié les cris stridents de ses griffes sur la vitre. Il a bien fini par arrêter, génial non ?

Comments

[Lo]

Hexa > Ca c'est du compliment ! :D

Nina > Ce con me fait chier presque toutes les nuits on va pas le plaindre ! ^^

[Nina]

Pauvre chat. Miaou.

[Hexa]

de la musique dans ces mots

[Nina]

"comme toujours la vie me donne ce à quoi je ne m'attends pas, c'est mieux comme ça, c'est tellement mieux comme ça." ha ! je pensais justement la même chose aujourd'hui. Les surprises sont toujours là où on les attend le moins...