[Lala]

23 octobre 2008

Lala j'ai relu tes mots, t'étais de celles qui ne rient pas
Ou peut-être trop,
Rappelle toi dans des silences y'avait parfois beaucoup de voix
Tu criais haut,
Mais qui s'y croit quand ils n'y croient
Pas ?

Lala qui étaient ces autres, à la couleur d'un ciel de nuit blanche
Ou tu les exposais souvent, dissection d'autrui tu te
Penchais sur eux, ils ne t'atteignaient pas de leurs doigts
De leurs mains blanches, pas plus blanches que toi

Lala tu sortais pas, aimais-tu ça t'écorcher
De mots vengeurs, la seule trace
Qui persiste aujourd'hui de tes brouillons de pensées
On se fracasse aux rochers quand on essaye de nager
Dans la tempête
D'un hiver obsédant

Au courant libre, Lala, chantonnant, tu t'es
Roulé dans la vase, C'est pas
Impressionnant à observer, c'est pas flagrant de s'aimer
Mais on y arrivera

Lala on t'a donné le nom de n'importe qui
Mais il t'allait bien à toi
On a brisé quelque part dans ta chaîne
De circonstances, l'arrivée de n'importe quel jour
Alors tu t'es laissé tisser, jusqu'ici
Oui tout va
On a tiré quelque part dans la plaine
Et j'entends encore le son sourd
D'un cri qui s'en va
L'onde d'un fracas

Au courant libre, Lala, chantonnant, tu t'es
Roulé dans la vase, C'est pas
Impressionnant à observer, c'est pas flagrant de s'aimer
Mais on y arrivera

Moi à l'époque de Lala