Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JEFAISJEVEUX
JEFAISJEVEUX
  • Mon cadre créatif que je remplis par la retranscription de mes pensées, par mes clichés car le monde est photogénique, mes chansons aussi, compositions ou reprises adaptées. J'ai mis le E dans l'eau, qu'on me laisse tranquille ! Lo
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
18 octobre 2008

8, 3 et 4 heures

Je me suis levée ce matin, je n'ai pas encore allumé la télé, il parait que dehors il fait cinq, moi j'ai été fumer une clope sur le balcon en regardant les lignes tracées au ciel par les avions, remarquant qu'elles étaient comme les traits que j'me fais aux yeux avec un crayon noir, mais blanches. Maintenant voici venue l'heure de rouler des mécaniques, y'aura pas de dessin animé à l'écran, et je ne sais pas vraiment pourquoi je ne me rendormirai pas, je n'ai dormi que deux heures maximum, j'avais oublié la plaque chauffante allumée, il faisait chaud. Mais je n'ai plus de feuille. Il me faudra sortir dans le froid et remonter la rue ou mettre de l'uhu sur le rebord. Je choisi cette deuxieme option. C'est un peu deg' mais on va s'en foutre. A tout de suite.
Dans cette dernière chanson j'ai parlé de notre escapade, ce moment m'avait intimement marquée. Qu'est-ce que nous pouvons être beaux quand nous sommes las, je n'en suis pas encore retombée. Quand le réveil sonnait je rêvais qu'une musique se composait autour. Mais ce n'était que le matin. Je suis devenue adulte quand je n'ai plus été gênée de quelque façon que ce soit. J'ai grandi d'un bon coup tel un haricot magique et après coup je me rends compte en quoi. C'est sombre quand je repense au sacrifice. C'est clair comme un samedi matin d'octobre. Froid comme mes pieds nus. Froid comme j'ai pu l'être sans vraiment le vouloir.
Placide envie d'ailleurs me voici arrivée.
La colle sur la feuille a marché à merveille, me voici à fumer à 8 heures et plus du mat'. J'ai aimé patienter dans la rue. J'ai aimé car c'était tout ce que je voulais faire, errer ainsi dans la rue, avec de la musique on se croirait dans un film, avec une lumière d'automne tout en deviendrait beau, en attendant que mon linge se lave, en attendant qu'ils se rejoignent, j'ai tourné à ne pas m'en perdre et j'étais heureuse d'être seule. J'ai aimé également voir la couleur de ce matin. Comme j'ai aimé qu'on écrive des paroles pour chloway à trois heures du matin. Comme j'ai aimé que le tard ne soit plus une contrainte quand il s'agit de rire à la complicité. Comme j'ai écris sur cette fausse plage de bord de fleuve, comme le sable s'enfonce sous le pied, comme les mots tombent dans des cases sans qu'on les compte, le sable comme mélodie les pieds comme appui, qu'est-ce que tu me chantes, dis-moi c'que tu veux. Le refrain magnifique, et moi avant qui me disait, il me faudrait ça absolument, seule façon d'avancer, meilleure façon de progresser, j'ai pu deviner les liens futurs en buvant du whisky en jouant au babyfoot, j'ai pu dessiner des coutours sans détour ne voyant pas pourtant la chose clairement, here I am. De toute façon j'aime écrire ici. Je ne sais pas vraiment si l'on peut appeler ça une perte de temps, un branlage de vide. Hier le voisin est rentré à quatre heures et dans le couloir l'on pouvait entendre des aller-retours d'ascenseur, hier la musique resonnait jusqu'à pas d'heure c'est parce que j'avais vu le voisin se casser pour le week-end avec ses parents. Son pote ne voulait pas monter dans l'ascenseur avec eux alors que je tournais la clé dans ma porte, finalement il y a été, je me suis engouffrée dans l'appartement, fin du chapitre.
Oui, j'aime avoir sommeil, je me rendormirai dans tous les cas à un moment. J'espère ne pas avoir à faire face à l'ennui, dites-moi : quelle est la meilleures façon de faire de nouvelles connaissances en dehors du cadre pédagogique, lorsqu'on est nouvelle dans une ville ? Marcher au bord des quais c'est fait : un nouveau numéro. Sortir dans les bars c'est fait : deux nouvelles têtes l'espace d'une cigarette à une table au dehors. Au lavomatic y'a un gardien. J'ai jamais vu autant de personnes, comment dire, heu, chelous, en un temps si court. Le gardien le prof l'intervenant tiens ce type la qui est venu laver soigneusement un à un des sacs en plastique dans la fontaine. Y en a d'autres mais j'me rappelle plus et j'ai la flemme de réfléchir.
Attend j'me relis.

Publicité
Commentaires
E
"un branlage de vide"<br /> pas forcément, mais si, quand même, un peu sur les bords.
Publicité