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JEFAISJEVEUX
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  • Mon cadre créatif que je remplis par la retranscription de mes pensées, par mes clichés car le monde est photogénique, mes chansons aussi, compositions ou reprises adaptées. J'ai mis le E dans l'eau, qu'on me laisse tranquille ! Lo
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12 octobre 2008

Patate !

Autodestruction à la cigarette. Des patates cuisent dans de l'huile chaude. Et des oignons. Comme d'hab, les patates sauvent ma vie, je ne vis que par et pour elles, merci à elles d'être là, après l'exposition à la divine lumière blanche en un jour pur, des patates en regardant d&co, fumons et faisons les cuire, venons faire de la farniente puisque je sais que je suis un poids, bordel, vous ne vous rendrez donc jamais compte, êtes-vous aveugles, trop obnubilés par vous-même ? J'en déplore la race. Ces cigarettes sont toutes trop courtes. Ces cailloux j'ai pas su les lancer, au diable, je ne suis plus qu'une enfant, je n'en suis plus qu'une. Une grande enfant avec une jupe frou-frou qui se balance dans l'herbe verdoyante qui se balance dans le pays des merveilles, qui se prend pour Alice ou pour Lucy, celle qui vole avec des diamants. Tout sauf dans ce monde, tout sauf ne pas m'imaginer mon monde intime dans ces contours. J'y suis, en plein dedans. Et les larmes ont roulés sur mes joues, j'sais pas ce que c'était, de l'émotion quand au paysage, la déchirure du moment, la nostalgie, les mots coincés dans la gorge, le fait de n'avoir vu ces poissons volants je sais pas, un gros mélange qui a fait couler je crois quatre ou cinq gouttes salées maximum sur mes joues, c'était beau et je m'en serais bien foutu s'il m'avait vu. Alors là. En marchant, en rentrant, je m'en tapais le sac bim le poing sur le portable, ça faisait un peu mal mais j'vais jamais trop loin dans la douleur, elle me libère mais j'en ai peur. Je m'en tapais du poings bordel, avant de faire siffler des oreilles droites, de me dire en voyant mon reflet au rouge à lèvre marron, que je vaut mieux, plus haut, plus beau, qu'eux, il n'y a que moi pour le savoir, tant pis, tant mieux, ils ne sauront. Vous croyez que vous me serrez la gorge mais ce n'est que l'alentour.
J'ai bu ce dernier soir aux jours perdus, sans guère le dire. J'ai bu et j'ai pissé, j'ai bu, vite, court, dans de petits verres, tu sais j'ai écouté ton hymne, je l'ai écouté avec le cœur, un grand cœur vide, c'est cul-cul de dire ça hein, mais prête garde à mon écoute, il se pourrait bien que ça ne survienne plus encore, plus ailleurs, tu ne le sens pas mais alors. J'ai élaboré ma théorie, celle des probabilités, de la connexion inter-crânienne, celle de l'absolu tout ça, mon trip ultime quoi, bref. Nous entendons nos pensées réceptives, dans une autre dimension. Ce qui explique les intuitions. Après la mort ce n'est qu'un long film, de tout ça que l'on a connu et de tous les points de vue que l'on a pas eu. Bref à ce moment là tu l'as entendu et ça vous marquera forcément quelque part, un jour, quand je serai loin encore, éloignée à toute heure comme j'ai déjà su le faire, je ressurgirai comme je ressurgi dans l'incompréhension que toi tu avais à mon égard et à présent tu comprends, pourquoi fallait-il un départ, dis-moi, tu deviens moi, qui étais-je, alors ? T'as vu, c'était pas bien compliqué. Mais il seront loin, absentés, je boirai une autre bière seule et je sais, je sais comment faire avec la solitude je le sais c'est tout.
Tout est là, mon flou a pris tes bras, j'ai ces chansons en français, j'ai de quoi commencer un cahier de parole, oui ça y est je touche le but de la quête d'un bonheur, de la quête tu sais qui aurait pu clarifier le flux entre mon cerveau et mes doigts, la création merde, c'est le but de ma vie, rien ne viendra la troubler, j'ai appris une chose ces sentiments sont néfastes, tu l'as bien appris avant moi, avant d'avoir de l'expérience, alors si je ne peux rien t'apprendre que je sache ne pas y prêter attention. Même si la vérité éclatera un jour j'aurai dit pour le bien et merde j'veux rien troubler avec mes mots j'voulais juste réussir à canaliser mes troubles mes putains de bordels internes. Attend j'me relis.

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