ver de terre
J'y écrirai des vers quand j'aurai vu derrière
Ces pliages terminés
Rouage de coups au ventre, c'est dingue comme on s'y trempe
On y prend goût à l'insolite, allez tu viens qu'on tripe ?
Si j'avais su comme je disais vrai
Nous disions vrais dans nos échos, mais du dis faux
Si tu te tais
Ma vie n'a pas de perte pas de précipice où se flanquer, c'est mort
Plus de caillou dans la chaussure
Alors sors dehors et prend ta respiration
Nous serions à même des choses
Et ces couloirs je sais que j'en ai rêvé
Je le sais c'est tout.
Accrochée au haut-parleur ces mots seront plus hauts que les autres
Si la nuit ne t'as pas emporté trop loin
J'avais tenté les rimes mais c'est l'incohérence qui domine
Qui nous domine tout le temps
Tu saurais les certitudes que j'ai dressé
Pour mieux rêver ne pas flotter
Plonger.
Mais j'attendrai juste que les lettres soient alignées en un nouveau jour
Pour projeter ça, pour basculer dans un sommeil
Animé ?
Pourquoi n'ai-je pas peur ?
Peut-être que le souvenir de ces trois canapés me suffit comme essence
Je n'aurai pas perdu la partie
Et je l'aurai décris inconsciemment par des mots vagues
Pourquoi n'ai-je pas plus peur de ces jours que d'un haut-parleur ?
Ou de l'attente.
Latente.
Je fais un vrai massacre de moustique mais ce connard m'a piqué parfaitement au milieu des deux yeux.
Confier ses attentes à une inconnue
Pourquoi pas maintenant
Que j'ai frappé du pied au sol ?
Elle dit : rend-toi compte maintenant !
Quand voudras-tu ouvrir tes yeux ?
Quand m'aimeras-tu comme je le fais ?
Elle dit il est temps d'ouvrir les yeux, n'ai pas peur d'ouvrir les yeux peut-être a-t-elle raison ?
(Ces quelques dernières questions furent empruntées à tori amos (encore elle ! ))