de l'ennui ?

On a dépassé la barre de minuit, le vespa rose mais bleu ne m'a pas emmené dans des eaux profondes, il parait que jipé m'a ramené une boîte à cigarettes. Demain à 15h peut-être dormirai-je mais j'ai déjà rendu mon hommage. C'est quelque peu sombre et vaporeux mais c'est ce qu'il en résultait. L'écran de tv marche sans son, demain soir je serai sans doute en train de regarder secret story, samedi il y aura les concerts du parc, j'espère que la blanche sera là. Quand à demain et ses yeux, j'ai déjà dis non à l'attente. J'ai dis je resterai, et alors je suis là.
Boy you got nerve.
Je voulais conter la nuit, désolée de mes déboires. C'est mes façons à moi. Et si je ris trop regardez moi pas vaciller. C'est ce que j'aime à vos côtés. Quand la vue se trouble et que les mots résonnent. Alos je peux danser. Autrement j'ai peur de la normalité. J'ai désappris les gestes de courtoisie ou peut-être ne les avais-je jamais appris. En douce j'ai emmêlé le fil de mes pensées. Maintenant il n'y a plus qu'en douce que je peux faire voir. Mais merde j'irai crier encore comme il vous déplaisait. Mais mes grandeurs ne seront plus des cassures dans la courbe de ma silhouette.
La danse, apprend-elle la grâce ?
Le théâtre, l'assurance ?
J'aimerais me transformer en translator monde - parole. J'aimerais ne plus les avoir en cible. J'aimerais ne plus être en ligne de mire, mais ça c'est impossible, une sorte de chose ancrée, quelque chose comme le choix de couleurs ou peut-être les yeux tombants, allez savoir.  Un jour je traduirai ce grand code là et j'énoncerai clairement en attendant c'est l'ennui qui prend le dessus, mais ce n'est pas vraiment de l'ennui.
Je sais ce que j'ai : ça fait bien trop longtemps que je n'ai pas ris avec elles.