once there was a way

28 août 2008

J'ai commis le crime de recommencer. Pardon seigneur, pardon tout le monde, mais la maison est vide. Tout à l'heure je me demandais : que serai-je après l'apocalypse ? Une longue allongée sur un rocher chantant à cris aigus. J'étendrai ma voix sur le monde. Je n'ai pas peur d'être seule, j'écoute du tori amos à outrance. Même si lui ne vient pas, que demain ils "enregistrent", que le soleil m'écrase je n'ai pas peur d'être seule. Faut dire que j'ai relativisé un grand coup ces derniers temps. Rien n'est plus important que de vivre nos jours, où que l'on soit. C'est con de se rendre compte de ça, hein, ça a l'air si évident. En prenant en compte le fait que je ne sais que chanter, que je ne suis qu'ici vraiment, que j'ai trop de choses à leur dire, on va les écrire ces foutues chansons et on va y travailler vraiment cette fois, quand je dis "on" c'est "je". Ouais je sais toujours pas si je suis capable ou non de bosser avec des gens. Pas n'importe lesquels c'est sur. Et pas seulement pour de beaux yeux. Tout ça est trop énigmatique et j'ai besoin de me lâcher. Ca passera par la création.
L'anonymat. Laisse moi te parler de l'anonymat, c'est le seul endroit où je peut être librement. Derrière des phrases je suis une autre, et j'aime écrire sur moi, à moi, à des inconnus. Je vais ranger tous ces messages avortés et dire adieu à la mélancolie printanière. Les temps basculent et je serai brave, j'ai décidé de créer et ce n'est pas une mince affaire.